Il y a plus de 12 ans, bien avant que Google n'arrive en 1998, le référencement s'effectuait sur les outils de recherche. Les référenceurs étaient encore peu nombreux à spammer référencer les sites internet de leurs clients dans les moteurs de recherche comme Altavista, Exalead et les annuaires de recherche comme Yahoo.
D'ailleurs, quand je demande à certains clients l'origine de leur nom de société, beaucoup me disent "c'était pour le référencement !".
Les entreprises commençant par la lettre A étaient mieux positionnés sur les annuaires (cela valait aussi pour les Pages Jaunes).
Depuis que Google est arrivé en 1998, ce moteur de recherche a radicalement changé la donne et le paysage du search donnant ses véritables lettres de noblesses au terme "marketing de recherche". Son originalité : Google fut le premier moteur de recherche à pondérer dans ses algorithmes de pertinence les liens d'un site internet. (je ne dis volontairement pas liens entrants car heureusement les liens ne se limitent pas à cela uniquement) Dans la mesure où les liens expriment un vote de la part de l'internaute et que ces derniers sont les fondement même du web, quoi de plus naturel après tout me direz-vous ! Les référenceurs ont donc commencé à véritablement à débarquer sur la planète SEO Land : il se faisaient un malin plaisir à tirer sur la ficelle...
Tous les (bons) référenceurs le savent : les liens fonctionnement encore, le PR (PageRank) lui aussi (quoique qu'en disent ceratins. Cela paraît logique car ne plus prendre en compte les liens reviendraient à tuer le web par les liens) et le Google Bombing aussi bien sûr (trop marrant !).
La plus grande évolution à mon avis au cours de la dernière décade du référencement est la suivante : Google n'est plus un moteur de recherche de pages web mais un portail de recherche de flux web. Le référencement naturel de pages web, c'est forcément le plus important (encore) et le plus fun (enfin pour moi) mais se limiter aujourd'hui uniquement à ce levier là revient à se passer d'une importante part de trafic supplémentaire. Avant, l'équation du référencement était la suivante : SEM (référencement) = SEO (référencement naturel) + SEA (référencement adwords). On parle maintenant de plus en plus de SMO (référencement sur les médias sociaux) : la question faisant débat aujourd'hui est "le SMO fait-il parti du SEO ?". Dans l'absolu (selon moi), non car le référencement naturel se limite "uniquement" à référencer des pages web flux web sur les moteurs de recherche. C'est pour cela que je dis que le référencement ne se limite pas à Google , le référencement devient universel !
Google indexe de plus de résultats de recherche variés : les pages web bien sûr amis aussi les images (Google Images), les vidéos (Google Vidéos), les cartes (Google Maps), les actualités (Google Actualités)... et maintenant les réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter. (bon ok, ces résultats restent pour l'instant marginaux et ne représentent que 10% des requêtes mais bon)
Le référencement est une stratégie webmarketing globale : faire du référencement sur les réseaux sociaux est positif pour votre image de marque et a un effet direct et indirect sur le ROI de votre entreprise. Le référencement naturel est une stratégie ROIste car on est dans un trafic d'acquisition mais le référencement doit prendre en compte également la stratégie de branding de la marque (trafic de fidélisation) pour mettre en synergie le résultat de ces actions.
En résumé, cela n'est pas un scoop mais les entreprises misant sur une stratégie de référencencement globale ont un meilleur retour que celles misant uniquement tout sur le référencement naturel (bien que celui-ci obtienne le meilleur retour sur investissement).
Le référencement prend une nouvelle dimension : les résultats Google sont (seront tous) personnalisés en fonction de la recherche de chaque internaute (historique web, connexion compte Google, version navigateur, IP...), les résultats sont (devront être) présentés en temps-réel à l'internaute car on consomme aujourd'hui de l'information en temps-réel (on ne veut plus attendre). C'est pour cela d'ailleurs que le temps de chargement est devenu un critère à part entière dans le référencement Google; (et qui risque d'être de plus en plus pondéré) car le résultat doit être le plus rapidement indexé pour être référencé et présenté à l'internaute. L'optimisation sur le site va devenir de plus en plus obsolète (les bases et fondamentaux seront cependant toujours de rigueur) : il n'y a qu'à voir les urls Twitter (vous voyez vraiment des mots clés dedans ?). Le référencement se fera sur un contexte global, le bruit que fait la marque sur internet sera plus pondérée (on vote pour elle, on en parle sur les réseaux sociaux, allez hop on truste). Place au référencement temps-réel !
Le référencement va s'adapter (comme toujours) et les leviers principaux resteront toujours les mêmes : contenu, structure et liens. Ce qui va changer, c'est la synergie des différentes actions webmarketing : si une marque décide de tout miser sur un levier, alors la fracture n'en sera que plus grande. Le marketing lève les frontières et offre une véritable expérience-utilisateur : le consommateur consomme en continuité les informations de la marque. Il lit un bouqin, il trouve un code 2D et hop il se retrouve sur le site internet de la marque : il décide de prendre la température sur les réseaux sociaux, fait un peu de social shopping, fait un tout sur le search et hop la marque y est encore ! Trop fort !
Bon, je vais m'arrêter là car j'ai tendance à partir dans tous les sens mais pour finir je dirais juste que Google aime les femmes (et oui, c'est important quand même !).
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